Utiliser l'inconfort pour lutter contre la procrastination avec la méditation de pleine conscience
Utiliser l'inconfort pour lutter contre la procrastination, avec l'aide de la méditation de pleine conscience

Retourner notre tendance à l’évitement « contre » elle par la pleine conscience pour faire disparaître la procrastination ? Une astuce toute simple qui vient utiliser notre tendance naturelle à l’aversion pour aller dans le bon sens !

Pourquoi procrastine-t-on ?

La procrastination est une stratégie d’évitement : on a une tache à faire qui nous fait naitre une émotion désagréable (la peur du rejet, l’angoisse d’essayer et de mal faire, la frustration d’une démarche administrative…).

Des millions d’années d’évolution ont entraîné notre esprit à répondre en cherchant à diminuer le ressenti désagréable. Si on est en mode pilote automatique, le premier réflexe est de mettre l’émotion sous le tapis – si j’évite la situation et que je fais comme si elle n’existait pas, l’esprit n’a pas à la ressentir, problème réglé !

Le problème est bien sûr qu’on arrive à un minimum local d’inconfort dans lequel on se retrouve coincé. Celles et ceux d’entre nous qui procrastinent connaissent bien cette tension d’arrière plan présente en continu quand on repousse quelque chose, et qui vient gacher tout ce qu’on fait d’autre…

La technique : diminuer la procrastination par la pleine conscience

L’astuce est de diriger notre attention non pas vers l’inconfort que l’on imagine[1]C’est bien un inconfort imaginé – qui a déjà procrastiné quelque chose 6 mois ou plus, pour au final réaliser sa tache en moins de 5 minutes… ressentir en faisant notre tâche, mais vers l’inconfort que l’on ressent maintenant en repoussant la tache, vers cette tension un peu coupable.

On redirige alors toute la force de la tendance ancestrale de notre esprit à éviter l’inconfort, dans le sens d’avancer productivement !

Dans la pratique : c’est une pratique de direction attentionelle (comme on s’entraine à le faire en pratiquant la méditation de pleine conscience), qui demande une petite intentionalité pour garder l’attention sur l’inconfort présent dans l’évitement plutot que sur l’inconfort imaginé de notre tache. Un effort bien moindre que de se forcer à lutter contre de la résistance : plutot que de lutter, on redirige.

Pourquoi ne pas essayer ?

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References

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1 C’est bien un inconfort imaginé – qui a déjà procrastiné quelque chose 6 mois ou plus, pour au final réaliser sa tache en moins de 5 minutes…